Nos voisins, les animaux !

Observer une araignée, écouter un oiseau, croiser (si l’on est chanceux !) le regard d’un animal sauvage… Voilà ce qui attend l’enfant dans la nature. Qu’est-ce que cela lui fait, de fréquenter petites ou grosses bêtes ? Peut-on espérer que cette pratique du dehors, à l’école ou à la maison, développe son empathie envers les animaux, puis envers ses ami(e)s humain(e)s ?

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Il y a peu, Alice Toulza, animatrice nature au Moulin Nature, près de Mulhouse, s’apprêtait à sortir avec la classe de CP qu’elle accompagne dehors (1). Dans ce quartier, les familles ne connaissent pas bien les petites bêtes. Or, face à ce qui n’est pas familier, on est méfiant. Donc ces familles le sont… et leurs enfants aussi, a-t-elle vérifié : « Au moment où nous quittions la classe, une abeille est rentrée par la fenêtre. Ça a été l’affolement général, un mélange de peur et de fascination ! » Son explication (l’abeille est précieuse pour la pollinisation, et ne pique pas pour rien) a apaisé les enfants. Tout fier, un petit garçon a ajouté : « Hier, j’en ai vu une ; je me rappelle que je ne l’ai pas tuée ! » L’histoire ne dit pas s’il a eu trop peur de s’en approcher… ou s’il avait deviné qu’elle est très utile. Mais d’ici peu, il en saura assez pour vouloir protéger TOUTES les abeilles !

Une rencontre avec le vivant merveilleuse… ou pas

L’anecdote résume l’attitude des enfants envers les animaux : intéressés, oui… mais avec quelques réserves. Près de Rennes, Erwan Vappreau, ex-animateur nature, emmène ses CM1 et CM2 dehors et confirme : « Le rapport au vivant des élèves est devenu si lointain qu’ils ont plein d’a priori négatifs sur les animaux. Il faut donc situer l’état de leurs connaissances, pour comprendre leur attitude face à un animal qui ne les laisse pas indifférent – en positif ou en négatif. » Il sait de quoi il parle : il a beaucoup travaillé sur l’araignée, dont certains avaient une peur bleue : « Elle va me piquer si je l’approche ! » Il a dû déconstruire les craintes des élèves, pour faire naître du questionnement plutôt que de la répulsion chez eux.

Cela dit, même face à une bête qui n’effraie pas, les enfants mettent du temps à s’ajuster. Ainsi, dit Alice Toulza, « Dans la cour, les gendarmes ressortent au printemps ; les enfants adorent les attraper… Un vrai génocide ! » Elle reconnaît que, petite, elle aussi a malmené beaucoup de bestioles. Pas pour les torturer, mais par curiosité – elle n’a pas mal tourné, puisqu’elle en est devenue experte !

Les petites, plutôt que grosses, bêtes !

Nous rêverions que, dehors, les élèves croisent le regard d’un animal sauvage, aperçoivent des chevreuils ou une maman biche avec son petit. Mais dans la vraie vie, c’est plutôt le modèle XXS (petites bêtes) que XXL (grands mammifères) que les élèves rencontrent !

C’est vrai, l’attirance des enfants est spontanée pour les gros mammifères ou les animaux exceptionnels ; mais ceux-là, on les voit peu, voire pas du tout. D’où l’intérêt des petites bêtes : elles sont partout autour de nous, et les enfants en ont déjà vu.

Julie Desjacques, ex-professeure des écoles, aujourd’hui animatrice nature au « Moulin Nature » (2), ne le regrette pas : « C’est vrai, l’attirance des enfants est spontanée pour les gros mammifères ou les animaux exceptionnels ; mais ceux-là, on les voit peu, voire pas du tout. D’où l’intérêt des petites bêtes : elles sont partout autour de nous, et les enfants en ont déjà vu. Tout l’enjeu, pour nous, est de réussir à transférer l’attrait naturel des enfants pour le vivant sur ces petites bêtes ! »

Nous travaillons avec les animaux présents : pies, corneilles, surmulots, insectes. Et nous parlons de ceux (renards, blaireaux) dont nous voyons des traces.

Pour sa collègue Alice Toulza, la rencontre n’a pas besoin d’être ‘’exotique’’ pour marquer les élèves : « Nous travaillons avec les animaux présents : pies, corneilles, surmulots, insectes. Et nous parlons de ceux (renards, blaireaux) dont nous voyons des traces. » Avec les plus jeunes enfants, elle travaille sur les couleurs ou les formes géométriques. Les plus grands font des maths à l’occasion d’une course d’escargots ; ils chronomètrent les candidats et calculent le nombre de centimètres parcourus !

Près d’Orléans, Florane Desruelle emmène ses élèves de 3-5 ans dans le parc urbain voisin. Dans son école, il y a aussi des nichoirs, des hôtels à insectes, des mangeoires. Ce petit monde animal juste là, à côté, attise la curiosité de ses élèves : dans quel creux d’arbre se cachent les gendarmes ? Où vont les fourmis à la queue leu leu ? Que fait l’écureuil dans la cour ? En plus, « c’est un support de langage formidable : il y a tout un champ lexical (bourdon, ailes, etc.) à explorer. » L’enseignante fait aussi des élevages d’escargots, qui illustrent le cycle de la vie et créent des ponts avec les livres jeunesse (dans lesquels ils sont très présents) lus en classe.

L’empathie cognitive : faire sauter les réserves de l’élève

Malgré tout, certains enfants sont réticents, remarque l’enseignante : « Ils doivent dépasser leur réserve, voire leur répulsion, devant l’aspect gluant de l’escargot ! Alors, j’y vais peu à peu, je leur propose de le prendre dans leur main, et d’observer les couleurs de sa coquille, sa forme en spirale. » Parfois, note Erwan Vappreau : « C’est autre chose qui fait tomber les barrières des élèves ; au cours d’une séance dehors, on construit une cabane, les élèves jouent dans les feuilles mortes. Sur le chemin de retour, je peux dire : ‘‘Tu te rappelles quand tu t’es allongé dans les feuilles ? Il devait y avoir de la vie, sur le sol !’’ Sans le savoir, ces élèves ont frôlé des bêtes – dont des araignées ! - sans être terrassés… » Libérés de leur peur, ils pourront acquérir de nouvelles connaissances sur ce monde animal.

L’enfant (comme l’adulte) a peur de ce qu’il ne connaît pas ; mais quand il observe un animal et qu’on lui apporte des connaissances naturalistes dessus, il l’inclut dans son monde. C’est le premier pas pour développer l'empathie cognitive.

Pile ce qu’il faut pour développer leur empathie cognitive, l’une des facettes de l’empathie, détaille Laura Nicolas, enseignante en sciences de l’éducation (3), que ce sujet passionne : *« L’enfant (comme l’adulte) a peur de ce qu’il ne connaît pas ; mais quand il observe un animal et qu’on lui apporte des connaissances naturalistes dessus, il l’inclut dans son monde.* C’est le premier pas pour développer l'empathie cognitive. »

Julie Desjacques rajoute : « Notre travail consiste alors à montrer que les petites bêtes ne sont pas là par hasard. Quand les élèves comprennent qu’elles servent à nourrir un autre animal, ou à aérer le sol pour que les plantes poussent mieux, ils se disent : ‘‘Elles sont toute petites, ces petites bêtes, mais elles sont importantes’’. » Ensuite, en autonomie dehors, ils pourront observer ces fourmis, ces gendarmes ou ces araignées. « Ils découvriront, complète Florane Desruelle, qu’au fil des saisons, ils ne voient pas les mêmes. Ce qui fait écho avec le travail effectué en classe sur les saisons ; tout se tient ! »

Le rôle de l’empathie psycho-affective : se mettre à la place de l’animal

Laura Nicolas prévient, cette empathie-là ne suffit pas ; une seconde facette de ce sentiment existe, et domine chez les enfants de moins de 6-7 ans, avant leur entrée dans les savoirs, en primaire. C’est l’empathie psycho-affective, la capacité à se mettre à la place de l’animal. « On l’exerce sous forme ludique, cela marche bien avec les enfants ; on leur propose de se mettre dans la peau d’un serpent, d’un ver de terre : qu’est-ce cela fait de ramper ? D’avoir le museau à la hauteur de l’herbe ? De voir un chat qui paraît géant ? Ou alors, ça fait quoi, de voir le monde comme une mouche ? D’être Maman renard qui va chercher son bébé renard ? On voit alors comment l'enfant incorpore le savoir naturaliste qu’on lui a apporté : jouant à être dans la peau d’un animal, alors, trouver de l’eau devient sa priorité. Ou alors, il entend un bruit ? Vite, il faut s’enfuir ! »

Cela se produit quand l’enfant prend conscience de son pouvoir d’agir : il sait qu’il pourrait faire mal à ce ver de terre, mais il choisit de NE PAS le faire. Bel apprentissage de l’empathie, de la citoyenneté… bref, des compétences psychosociales !

Vivre une tranche de vie à la façon de la fourmi ou de la chouette, en se décentrant de son identité d’humain, fait grandir son empathie. En même temps, cela le ramène à sa place d’humain et le questionne sur ses besoins : lui aussi a besoin de sa maman, comme le bébé renard. Mais lui n’a pas besoin d’insectes pour se nourrir.

Dernière étape importante, pour Laura Nicolas, quand ce souci de l’autre bénéficie à l’animal et au petit humain : « Cela se produit quand l’enfant prend conscience de son pouvoir d’agir : il sait qu’il pourrait faire mal à ce ver de terre, mais il choisit de NE PAS le faire. Bel apprentissage de l’empathie, de la citoyenneté… bref, des compétences psychosociales ! »

De l’émerveillement avec « l’effet Waouh » à la protection de l’environnement

Rencontrer un autre vivant n’est jamais anodin, rappelle Julie Desjacques : « Quand les enfants retournent un bout de bois en forêt et voient une multitude de cloportes, cela fait aussitôt un effet waouh ! » Erwan Vappreau confirme : « Je m’appuie sur la capacité d’émerveillement des élèves pour nourrir leur curiosité. Mais l’émerveillement seul ne suffira pas à protéger l'environnement. »

Quand on attrape des bêtes vivantes, on les remet vivantes là où on les a prises, car elles ont un intérêt à cet endroit. Notre but, c’est de mieux connaître la nature, mais sans lui nuire !

Il faut étudier avec les élèves comment minimiser l’impact de leur présence dehors sur les petites et grosses bêtes : « Doit-on s’imposer une trajectoire de circulation pour ne pas piétiner tout l’espace de nature ? Faut-il laisser une zone de friche ? Restons-nous assez silencieux pour ne pas gêner les animaux ? » C’est une vigilance constante à garder à l’esprit. Julie Desjacques soulève les mêmes questions : « Quand j’observe cette bête, je l’attrape comment pour ne pas l’abîmer ? Je prélève beaucoup de la même espèce ou juste un spécimen ou deux ? Et quand on attrape des bêtes vivantes, on les remet vivantes là où on les a prises, car elles ont un intérêt à cet endroit. Notre but, c’est de mieux connaître la nature, mais sans lui nuire ! »

Et quid de la règle souvent admise de 10% de prélèvement : face à un champ de pissenlits, elle est acceptée. Mais avec les animaux ? Pour Laura Nicolas, « La sentience (la capacité à ressentir de l’animal) vient bousculer nos croyances. Si j’arrache sans faire exprès une patte à une araignée, cela lui fait mal… même si je ne le réalise pas, car c’est un très petit animal. »

Changer nos habitudes d’éducateurs à la nature

Bien vivre avec les autres vivants oblige à poser quelques règles. Ainsi, Florane Desruelle apprend à ses élèves à partager le parc urbain avec les animaux qui s’y trouvent : « Le petit chat qu’on croise parfois, on observe son attitude pour voir si on peut l’approcher ou non ; c’est non ? Alors, on n’insiste pas, on ne le caresse pas. On apprend aussi à faire silence. Les enfants ont repéré qu’en étant discrets, ils voient plus de bêtes… »

Les socles loupes permettent de voir l’animal sans avoir à le toucher – donc risquer de le blesser, voire de l’oublier au soleil.

Pour que la rencontre se passe sans dommage, on ne se déplace pas non plus comme des bulldozers, on ne fait pas ses besoins près d’un ruisseau, on accepte aussi de ne pas voir de bêtes, si elles n’ont pas envie de se montrer ce jour-là, et on choisit une façon "soft" de les approcher.

Laura Nicolas a ainsi remplacé ses boîtes loupes par des socles loupes : « Ils permettent de voir l’animal sans avoir à le toucher – donc risquer de le blesser, voire de l’oublier au soleil. C’est gagnant/gagnant ! Cela oblige à changer nos habitudes d’éducateurs, mais c’est comme cela qu’observer sans nuire deviendra un réflexe, chez l’enfant. » Lequel a compris que ses actes ont des conséquences parfois malheureuses sur les animaux.

On ne peut pas toujours viser le zéro impact négatif : les enfants ont besoin d’une phase d’exploration en contact direct avec les petites bêtes, avant de passer à la phase suivante.

Mais pour autant, pas question de culpabiliser ou paniquer, pour Alice Toulza : « On ne peut pas toujours viser le zéro impact négatif : les enfants ont besoin d’une phase d’exploration en contact direct avec les petites bêtes, avant de passer à la phase suivante. » Il faut donc accepter que quelques gendarmes passeront de vie à trépas après une séance d’école dehors ! L’attitude de l’adulte joue un rôle précieux, pour accélérer la prise de conscience. S’il voit un enfant manipuler sans douceur une petite bête, il peut dire : « Tu as vu sa couleur, sa forme ? Tiens, il grimpe sur toi, on dirait qu’il est bien. Tu veux lui donner un petit nom ? Kader le ver de terre ? D’accord. »

Après le travail du lien, le travail du savoir

Après ce travail de mise en lien, peut démarrer le travail sur le savoir : à quoi sert cette petite bête, en quoi sa présence est utile, ça ferait quoi si elle n’était pas là ? Déconstruire un comportement peut se faire vite, comme la scène avec l’abeille dans la classe l’a montré. Autre levier d’action possible : l’enfant adore savoir des choses que ses parents ignorent.

Alice Toulza se rappelle d’un tout petit garçon très fier : « J’ai dit à mes parents que les petits tas de terre dans l’herbe sont des turricules, des cacas de vers de terre ! » L’adulte peut enfin entamer un dialogue avec l’enfant, qui s’appuie sur ses connaissances pour bâtir des hypothèses : « Tiens, l’escargot rentre dans sa coquille ! Il a peut-être peur ? » Mettre des mots sur ce que cet animal peut ressentir, c’est un grand pas franchi par l’enfant. Peu à peu, il comprend que tout est relié : l’eau, les végétaux, les petites bêtes… et que s’il manque quelqu’un à l’appel, tout l’équilibre d’un lieu est impacté.

L’empathie se transfère-t-elle ?

Cette empathie qui grandit chez l’enfant le rend-il plus attentif à ses pairs ? Nous en rêvons tous, bien sûr. Florane Desruelle s’interroge : « Les petits de maternelle mettent tout juste des mots sur ce qui se passe en eux – et c’est déjà beaucoup. Cela me paraît un peu tôt de leur demander de comprendre l’effet qu’ils ont sur les autres. Malgré tout, nous semons des petites graines sur la notion de respect de soi, de la nature et des autres (la règle de base, dehors). Quand ils manipulent un escargot, je peux dire : ‘‘Tiens bien la coquille, hein ! Sinon, elle pourrait s’abîmer ; ça ferait quoi, à ton avis ?’’ »

Fréquenter des petites (ou grosses) bêtes peut nous rendre plus humains ! Les petites phrases qu’on répète dehors, les enfants les réutilisent dans d’autres situations.

De son côté, Julie Desjacques, elle, est convaincue que « fréquenter des petites (ou grosses) bêtes peut nous rendre plus humains ! Les petites phrases qu’on répète dehors, les enfants les réutilisent dans d’autres situations. Par exemple, face à un copain qui marche sur le pied d’un autre : ‘‘Tu m’as fait mal, attention où tu mets le pied ; tu te souviens ? On doit faire attention les uns aux autres.’’ »

À notre tour d’être optimistes, pour rappeler les autres effets positifs de la rencontre avec nos voisins les animaux : les élèves sont plus curieux, plus concentrés et plus débrouillards. Et les adultes, stupéfaits de voir certains élèves réputés hyperactifs absorbés 20 minutes dans l’écoute d’un oiseau ou la contemplation de fourmis.

C’est une bonne nouvelle, non, que ce soient les animaux qui offrent aux enfants la possibilité de faire « reset » en eux, et de se reconnecter à l’essentiel, mais aussi d’être plus dans l’empathie et de faire plus attention aux autres au sens large du terme ? Aux animaux, à tous les êtres vivants et aux ami(e)s humain(e)s aussi.

Alors, merci nos voisins à pattes, ailes ou poils… et merci Kader le ver de terre, bien sûr !

Semaine francophone de la classe dehors

Du 20 au 27 mai 2024, tous les enseignants du monde francophone sont invités à sortir pour célébrer ensemble la classe dehors. Cela fera du monde pour (entre autres activités) observer les petites ou grosses bêtes : plus de 1 100 écoles de 23 pays sont déjà inscrites, soit 100 000 élèves et enseignants !

Pour en savoir plus : classe-dehors.org/?SemaineFrancophone

Références en notes de bas de page

(1) Le Moulin nature, à Lutterbach, est un CINE, Centre d’Initiation à la nature et à l’environnement. Alice Toulza coordonne le projet « En quête de nature » : 19 classes de primaire de Mulhouse sont accompagnées en école dehors, pour un total de 14 séances, tout au long de l’année. lemoulinnature.fr
(2) Elle est responsable pédagogique du pôle scolaire.
(3) Laura Nicolas est responsable de l’association Sologna Nature et culture ; elle y forme des enseignants à l’école dehors, et accueille des enfants. sologna.fr

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